Monday, November 26, 2012

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Belgique-Congo : Les «Combattants» sous «surveillance» ?
Nov 26th 2012, 19:20

Crée le 26-11-2012 20h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 26-11-2012 20H30 PAR:CONGOINDEPENDANT

 

 

Une manifestation à Bruxelles. Photo d'archives CIC

Au cours d'une conférence de presse inhabituelle tenue mercredi 21 novembre, Alain Winants, administrateur général de la Sûreté de l'Etat, a évoqué notamment les « menaces » auxquelles l'Etat belge est confronté. Outre l'islamisme, l'espionnage, les sectes et la mafia, le patron de la Sûreté belge a épinglé également « les réseaux violents d'opposants congolais »…favorables à Etienne Tshisekedi wa Mulumba. L'église de réveil de Mama Olangi est également stigmatisée.

Il ressort de cette conférence que les activistes politiques de la diaspora congolaise de Belgique, communément appelés «Combattants», seraient sous surveillance de la Sûreté de l'Etat depuis 2010. Selon Alain Winants, le passage en Belgique d'une personnalité congolaise proche du régime Kabila est devenu un vrai casse-tête pour ce « service ». Au motif que les «combattants» auraient mis en place des réseaux chargés de rechercher les personnalités de passage sur le territoire belge pour s'en prendre à elles. Les « services » du Royaume ont accru leur attention sur les milieux congolais après les manifestations violentes ayant secoué le Quartier Matonge au lendemain des élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011 "remportées" par "Joseph Kabila" et ses partisans.

Surveillance

A en croire Winants, des « combattants » auraient installé des « guetteurs » à la gare du Midi à Bruxelles ainsi qu'à la gare du Nord à Paris pour identifier les "VIP" congolais qui prennent place à bord du Thalys afin d'alerter les activistes de l'autre pays. But : préparer un « comité d'accueil ». Dans son édition datée du jeudi 23 novembre 2012, le quotidien bruxellois « Le Soir » titrait : «Les réseaux congolais sous surveillance ». Le journaliste Alain Lallemand – le spécialiste maison en matière criminelle et autre terrorisme – note que la Fondation Olangi Wosho serait également dans le collimateur de la Sûreté de l'Etat. La Fondation est accusée de «pratique de l'occultisme et des envoûtements».

Notons que contrairement à l'Agence nationale de renseignements (ANR) qui procède à des arrestations mais aussi à des détentions dans ses propres cachots au Congo – et ne rend compte qu'au seul président de la République -, la Sûreté de l'Etat - qui est un service civil de renseignements – a une mission de « surveillance » de tout ce qui pourrait constituer une « menace » intérieure et extérieure sur la Belgique. Elle est placée sous la tutelle du ministre de la Justice. A ce titre, elle ne procède guère à des interpellations. Ce rôle reste du ressort de la police fédérale ou judiciaire.

Depuis l'avènement de « Joseph Kabila » à la tête de l'Etat congolais, le 26 janvier 2001, les Congolais de la diaspora en général et ceux du royaume de Belgique en particulier affichent à son égard une attitude de défiance. Pour eux, l'homme n'est qu'un « imposteur » du fait notamment du mystère qui plane sur ses origines autant que sur son parcours personnel. L'animosité est montée d'un cran en juin 2004, au lendemain de l'occupation de la ville de Bukavu par des hommes conduits par Laurent Nkunda et Jules Mutebusi. On a assisté à la naissance du groupe de pression « Bana Congo » qui implosera plus tard en plusieurs ailes. En guise de « doctrine », les animateurs de ce groupe et les "combattants" soutiennent que le Congo-Kinshasa est « sous occupation » étrangère. Aussi, se considèrent-ils comme des « résistants au régime d'occupation» incarné, selon eux, par « Joseph Kabila ». Par voie de conséquence, toutes les personnalités congolaises qui servent dans les institutions du pays sont de facto considérées comme des « collabos » comme sous le régime de Vichy en France.

Dialogue de sourds

Lors de l'élection présidentielle de 2006, les Congolais de la diaspora dans leur grande majorité espéraient une victoire de Jean-Pierre Bemba Gombo, surnommé "Muana Mboka". Traduction : l'enfant du pays. « J'ai accepté l'inacceptable !». Cette phrase prononcée par JP Bemba au lendemain de la proclamation de la « victoire » de « Joseph Kabila » a été accueillie comme un coup de tonnerre. L'interventionnisme de certaines personnalités francophones belges lors de ces consultations politiques a engendré une véritable fracture entre les activistes politiques congolais et certaines personnalités de la Belgique francophone. C'est le cas du libéral Louis Michel, ancien chef de la diplomatie belge et commissaire européen. Sans oublier, Armand De Decker et Didier Reynders, respectivement ancien président du sénat et ministre des affaires étrangères. Le socialiste André Flahaut figure également dans cet hit parade des acteurs politiques belges honnis.

Les "Combattants" soutiennent à qui veut les entendre qu'ils tirent la légitimité de leur « résistance » à l'article 64 de la Constitution du Congo qui énonce ce qui suit : « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d'individu qui prend le pouvoir par la force ou qui l'exerce en violation des dispositions de la présente Constitution ». Notons que l'assassinat du défenseur des droits humains Floribert Chebeya en juin 2010 suivi par la mort du Bruxellois Armand Tungulu Mudiandambu - dans des conditions non élucidées à ce jour - dans une cellule de la garde prétorienne de "Joseph Kabila" n'ont fait que corser le "contentieux" existant entre le "raîs" et les "Combattants". La "victoire" de "Joseph Kabila" à l'élection présidentielle du 28 novembre 2011 est qualifiée de "hold up électoral".

Lors de l'élection communale du 14 octobre dernier, le libéral francophone Yves De Jonghe d'Ardoye, Echevin à Ixelles, invitait les Congolais à aller résoudre leurs querelles politiques…au Congo. «Nous ne demandons que cela, répliquaient des combattants. Yves De Jonghe devrait commencer par exhorter les personnalités politiques belges francophones à cesser leur immixtion dans les affaires congolo-congolaises ». Un vrai dialogue de sourds. En attendant, toute manifestation de "revendication" est interdite au Quartier Matonge...

B.A.W
© Congoindépendant 2003-2012

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