Crée le 24-10-2012 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mecredi 24-10-2012 -11H55 PAR : LA PROSPERITE
Dans le cadre de l'améliorer du climat des affaires en République Démocratique du Congo, la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) et l'Ambassade des Pays-Bas ont échangé le lundi, 22 octobre derniers, lors du lancement de la mission des entrepreneurs néerlandais en RDC. Au cours de ces assises, tenues dans les installations de l'hôtel Memling, dans la commune de la Gombe,
les représentants de ces deux structures dont Cor Van Honk, Ambassadeur néerlandais et Albert Yuma, Président de la FEC ont échangé sur l'économie congolaise. Il reste que pour Cor Van Honk, le climat des affaires reste encore un défi dans ce vaste pays d'Afrique Centrale. Poursuivant son propos, le diplomate néerlandais a souligné que les Pays Bas sont plus petits que la plus petite province de la RDC, mais ils sont 2ème exportateur mondial d'aliments, et capables d'alimenter 60 millions de personnes, alors qu'ils ont une population de 17 millions d'habitants.
« Cette suffisance alimentaire est facilitée par le progrès de la technologie qui a permis d'avoir des récoltes et des exploitations très élevées sur une petite surface », a-t-il ajouté. Ces deux parties se sont réunies pour faciliter les échanges d'expériences, afin de créer un partenariat entre les entreprises néerlandaises et RD. Congolaises. Il a ajouté que le Gouvernement néerlandais s'inscrit dans cette position de faciliter les contacts et le commerce entre les deux pays. Pour ce faire, c'est le département commercial de l'Ambassade néerlandaise à Kinshasa qui tiendra le suivi de ce dossier.
Parlant de l'adhésion à l'OHADA, Cor Van Honk a reconnu que quelques mesures ont été prises par les autorités congolaises concernant le dépôt des instruments de ratification des procédures douanières, l'instauration de la TVA et la lutte contre la bureaucratie. Pour sa part, Albert Yuma, Président de la FEC, a loué cette visite qui intervient 4 ans après. Rappelant la visite de 2009, Albert Yuma a fait savoir qu'elle devrait aboutir à une coopération plus accrue entre la FEC et l'organisme néerlandais homologue, mais à ce jour, cette coopération n'est toujours pas finalisée. Parlant de la composition de la FEC, il a dit qu'elle est constituée de plus de 200 entreprises privées et d'économie mixte oeuvrant sur toute l'étendue du territoire national. « Elle est l'organisation professionnelle la plus représentative du secteur privé, et le partenaire privilégié non seulement du Gouvernement congolais, mais aussi des syndicats partenaires et des principaux partenaires bi et multilatéraux », a-t-il dévoilé.
Il a soutenu que l'avenir des relations passera par l'Afrique, le seul continent qui a encore le taux de croissance positif, et que la RDC est le seul pays où les investisseurs étrangers peuvent trouver dans tous les secteurs d'activités, des opportunités d'investissement. Le potentiel des réserves minières en RDC est évalué à plus de 24 trillions de dollars américains, soit plus que les budgets réunis de toute l'Europe et des USA. Plus loin dans son discours, Albert Yuma a proposé des pistes de solution pour tirer l'économie congolaise vers le haut sommet. « Dans le but d'amener le RDC au taux de croissance à deux chiffres, il faut améliorer le climat des affaires et des investissements », a-t-il dit. C'est dans un climat de joie et de satisfaction que les deux parties s'étaient séparés avec l'idée de voir ce partenariat tenir.
Steve Ilunga
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