Wednesday, September 26, 2012

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: ALORS QUE CERTAINES INFRASTRUCTURES S'AMÉLIORENT AU RYTHME DE FRANCOPHONIE - Les Kinois lassés du délestage et des coupures du courant électrique

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l'actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l'actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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ALORS QUE CERTAINES INFRASTRUCTURES S'AMÉLIORENT AU RYTHME DE FRANCOPHONIE - Les Kinois lassés du délestage et des coupures du courant électrique
Sep 26th 2012, 09:53

 

Crée le 26-09-2012  01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 26-09-2012 -11H50 PAR :FORUM DES AS




* Profitant de l'obscurité, les « Kuluna » sèment la désolation dans certains quartiers de la capitale. Le courant, encore et toujours le courant. Les Kinois semblent fatigués d'avoir à gérer chaque fois le délestage et les coupures intempestives du courant électrique. Pour nombre d'entre eux, la SNEL demeure loin de rencontrer les attentes de la population. Pourtant, du côté des infrastructures, on observe un newlook dicté, par la tenue du 14ème sommet de la Francophonie du 12 au 14 octobre prochain. Mais, contrairement à cette dynamique, les habitants de la capitale congolaise notent une certaine contreperformance du côté de la fourniture de l'énergie électrique. L'obscurité ainsi créée fait la joie des bandits appelés communément « kuluna ». Ces inciviques profitent de la situation pour semer la désolation dans plusieurs quartiers de Kinshasa. Mais, à quand la fin du délestage et des coupures intempestives du courant ? La question reste posée. Toujours est-il que dans la plupart des communes, les plaintes se multiplient au point que les habitants ne savent plus à quel saint se vouer, après avoir attendu plusieurs promesses les unes aussi vaines que les autres. Un tour dans certaines municipalités suffit pour décrypter les cris de la population. C'est le cas à Bandalungwa, Kalamu, Ngaba, Lemba, Kimbanseke, Masina, Barumbu où des limiers du quotidien de la 11ème rue Limete se sont rendus à l'évidence. Le constat est le même partout.

LE CALVAIRE DES HABITANTS DE BANDALUNGWA

    Les habitants de la commune de Bandalungwa ne savent plus sur quel pied danser. Plusieurs quartiers connaissent des coupures intempestives du courant électrique. Même les coins naguère supposés avoir un courant stable se trouvent dans la situation identique. On assiste généralement à un jeu de lumière. Pourtant, il y a plus de deux ans, ce courant était baptisé « Cinq chantiers » dans certains coins de Bandalungwa parce qu'il était permanent.

    Au quartier Bisengo, le manque de courant est devenu monnaie courante. Il est rare de rester deux jours de suite sans qu'il n'y ait coupure. « On ne compte plus sur le courant pour faire la cuisson. Pas plus tard que le lundi 24 septembre, par exemple, la coupure est intervenue à 5h00 du matin. C'est deux jours après, soit le mercredi à 8h30 que le courant a été rétabli. Pourtant, le dimanche, on est resté toute la journée sans courant », confie une ménagère.

    Selon  cette dame, même si le réseau a été rétabli, une partie du quartier reste toujours privée du courant à cause de l'état vétuste des câbles électriques. C'est le cas sur l'avenue Bamboma. « Une partie peut être éclairée et une autre non », poursuit la dame. Pour ensuite ajouter, « je ne sais pas si c'est fait à dessein. Chaque fois qu'on rétablit le courant pour tout le monde, sur notre ligne, le courant ne revient pas. Immédiatement après. Les agents de la SNEL, accompagnés des jeunes du quartier, font le tour de parcelles pour demander l'argent sous prétexte qu'ils vont réparer la panne».

    « Par semaine, je dépense au moins 1.000 FC en guise de cotisation. Cela sans compter ce que je dépense pour acheter la braise. Généralement, le courant part à 4h00' ou 5h00' du matin pour ne revenir que vers 22h00', voire1h00' du matin. C'est le cycle actuel », indique une vieille dame. « Curieusement, fait savoir une habitante,depuis que les coupures sont régulières et qu'on manque généralement du courant,  la facture mensuelle de la consommation électrique a augmenté ».

    Ce ne sont pas seulement les gens de ce quartier qui vivent  cette situation. De Moulaërt  à Synkin, en passant par Lumumba, Adoula, Lubudi ... tous les résidents ne comprennent rien de la fourniture d'électricité.

    La partie qui est raccordée au courant « Cinq chantiers » ne connaît presque plus  de délestage. Il est rare pour les occupants de passer la nuit dans l'obscurité. « Le problème des coupures de courant ne se pose pas du tout chez nous (les quartiers environnants du marché Baluba). S'il y a interruption, quelques temps après, on rétablit le réseau. Mais, par rapport au début, quand le courant dit « Cinq chantiers » a commencé, la situation a changé dans le mauvais sens », relève maman Jacquie. Si les uns l'appellent  « Cinq chantiers », les autres l'ont baptisé « Bokilo » (entendez, belle-mère ou beau-père). D'après les précurseurs de cette trouvaille, les coupures intempestives sont à comparer avec la belle-mère ou le beau-père qui, généralement, rend une visite éclair à sa belle-fille ou à son beau-fils.

    Pourtant,  la commune de Bandalungwa dispose d'une grande cabine électrique. Un nouveau transformateur y avait été installé, il y a peu, avec pompe, Cet événement avait été médiatisé à tel point que les habitants de cette partie de la capitale congolaise et ceux d'autres communes alimentés par cette cabine avaient cru que le problème de délestage continu était définitivement résolu.

    La situation qui sévit à Bandalungwa se remarque aussi dans plusieurs communes et quartiers de la capitale. C'est le cas de Binza Macampagne (Vers le quartier Sakombi) qui connaît le pire. Selon un habitant de ce coin de la capitale, « les coupures  de courant sont récurrentes. Nous pouvons rester pendant trois jours sans courant. Quand il est rétabli, la tension est faible. On l'utilise juste pour l'éclairage. On ne peut brancher ni la télévision, ni les autres appareils électroménagers ».

LES COUPURES INTEMPESTIVES  DU COURANT A KALAMU

    Un tour aux quartiers Kimbangu, Matonge 2 et 3, Yolo et Kauka, dans la commune de Kalamu, suffit pour comprendre à quel point la fourniture d'électricité devient une denrée rare. Ces coupures intempestives du courant électrique mettent les populations  de Kalamu dans une mauvaise position, car la plupart des activités ne marchent qu'avec du courant. C'est le cas des chambres froides, des bars, des terrasses, de la vente en détail des vivres frais qui sont tous voués ces derniers jours à l'échec aux quartiers Kauka, Kimbangu, Matonge 2,3 et Yolo kimwenza. Les dépenses ménagères à Kalamu ont augmenté et certains appareils électroménagers sont bousillés à cause de ces coupures intempestives. On passe de fois toute une journée sans l'électricité. Et parfois, le courant se rétablit vers 23h00' ou minuit ou même pas du tout. Les habitants de ces quartiers de Kalamu se plaignent sans cesse.

    Ces derniers jours, dans ces quartiers, on assiste à un phénomène appelé communément « jeu de lumière », c'est-à-dire des coupures à temps et contre-temps de l'électricité. Un autre phénomène à signaler, c'est que le déclenchement du disjoncteur et le délestage sont très fréquents à Kalamu. Ces multiples coupures et délestages révoltent les populations de Kalamu.  Ces dernières demandent à la Société nationale d'électricité d'entretenir les cabines implantées dans ces quartiers afin d'améliorer la desserte en électricité. On signale que ces coupures intempestives aux quartiers Matonge, Kauka et Kimbangu accroissent le phénomène Kuluna, surtout la nuit ou lors de pluies qui s'annoncent déjà dans la ville. Le manque de courant dans ces quartiers permet aux malfrats d'opérer paisiblement.

    Une habitante du quartier Kimbangu confie : « nous avons fourni beaucoup d'efforts, mais aucune solution ne semble être trouvée jusque-là dans notre quartier ». Pour sa part, un homme du quartier Matonge déclare : « dans notre quartier, nous ne sommes pas habitués à déployer beaucoup d'efforts pour charger nos téléphones, repasser nos habits ou préparer. Mais, maintenant, il faut beaucoup dépenser pour faire toutes ces choses ». Les habitants de Kalamu attendent de la SNEL une amélioration de la fourniture en énergie électrique.

A NGABA, AUSSI

    La quasi-totalité de la commune de Ngaba connaît ces derniers temps le problème de desserte en courant électrique. Le délestage, les coupures intempestives de l'électricité, le déclenchement sans cesse de disjoncteurs sont des vocables qui leur sont devenus familiers.

    Vers la fin de l'année 2011, certains quartiers de cette municipalité, notamment Mpila, Mukulwa, Luyi, Baobab qui étaient restés des mois durant dans l'obscurité, avaient connu un début de solution avec l'installation par la SNEL de nouvelles cabines et de nouveaux transformateurs dans certaines cabines. Ils avaient alors poussé un ouf de soulagement. La population de cette contrée a constaté que  ce n'était qu'un palliatif. Quelques jours après, le délestage, les coupures intempestives du courant et le déclenchement de disjoncteurs ont de nouveau refait surface.

    Le cas de la cabine 23, située sur l'avenue Nkana, nouvellement implantée et  desservant les quartiers Mpila et Mukulwa, est illustratif.  Ici, La population vit un calvaire. Elle est soumise à ce phénomène de délestage permanent. Ces abonnés  ne bénéficient que de trois jours de fourniture de courant électrique. Ce qui signifie que dans cette cabine, les départs de distribution de l'électricité  sont répartis en deux groupes. Les uns sont servis les jours pairs et d'autres, les jours impairs. Mais, malheureusement,  avec ces désagréments,  les habitants de ce coin ne bénéficient que d'un jour. Et les deux autres sont consommés tantôt par les coupures intempestives, tantôt par le déclenchement de disjoncteur. Sur ce cas précis, il est  souvent constaté avec regret que dès que le disjoncteur déclenche pendant les heures tardives de la nuit,  les deux quartiers, utilisateurs de la cabine 23, passeront le reste de temps sans électricité. Aucun agent de permanence de la SNEL, ne fera le déplacement pour un état des lieux, quand bien même qu'il serait alerté. Celui-ci n'apparaîtra que le matin, vers 9h00'. Cependant toute la nuit, la population reste dans le noir. Bref, le délestage ne  profite pas aux abonnés de cette contrée de la ville.

    Cependant, à quelques mètres de la cabine de Nkana, une autre cabine  a été   installée sur l'avenue Fatundu depuis plus d'un an. La SNEL, en l'implantant,  avait suscité de l'espoir auprès des abonnés de ce coin. Car, selon sa politique de mettre fin aux délestages, il serait  utile de renforcer les quartiers Mpila et Mukulwa  par l'installation d'une autre cabine afin que certains abonnés y soient connectés. Cela aurait comme conséquence immédiate la réduction de la surcharge et mettrait fin au délestage. Mais, jusqu'à ce jour, la cabine de Fatundu n'est pas opérationnelle. Les habitants des avenues Bokala, Mbakana, Nkana, Mpila, Mbée, Fatundu, Kianza, Shaba, Zongo,Fashi, Bukanga, Masi-Manimba, Bukanga, Feshi, Mbandaka, Mawanga passent des moments difficiles suite à ces délestages et coupures récurrentes du courant électrique.  Ce manque d'électricité est également observé dans les autres quartiers de Ngaba.

    « L'obscurité ne nous quitte pas.  A Ngaba, Le courant électrique est devenu un luxe. Avec ce délestage permanent imposé  et  avec des perturbations constatées dans le réseau de Ngaba est exposée à l'insécurité à cause de l'obscurité. C'est depuis des mois que  la situation des coupures intempestives existe. Les responsables de la SNEL sont au courant du calvaire qu'endure la population », fait savoir Mbuta Muntu, habitant d'un des quartiers.

    Pour Me Nick, le problème de l'obscurité dans la commune de Ngaba devient inquiétant. Car, chaque jour, malgré le délestage imposé, rien ne va. « Si on veut suivre un match important, nous allons souvent à Lemba. Mais, curieusement, chaque mois, nous devons payer la facture pour une fourniture en électricité qui n'a pas suivi. C'est de l'escroquerie. Cette SNEL ne doit pas tromper les Kinois tout le temps ».

DES PERTURBATIONS DU COURANT ELECTRIQUE A LEMBA

    La commune de Lemba n'échappe pas aux caprices de la SNEL ; Il s'y observe, ces derniers jours dans certains quartiers, des perturbations en courant électrique.  Les quartiers tels que Lemba-Foire, Lemba 3, 9 et Salongo sont généralement plongés dans l'obscurité la nuit. L'électricité ne réapparaît qu'après minuit.

    Abordé, un habitant  du coin ayant requis l'anonymat explique : « Actuellement, notre commune n'est pas épargnée des perturbations de  l'électricité.  Il y a quelques mois, nous n'observions pas de coupures. Mais, ces jours-ci,  on constate un petit changement surtout dès qu'on arrive le soir. De toutes les façons, nous demandons à la SNEL d'améliorer ses services. Car, l'électricité c'est le développement. Qu'elle arrête avec des tapages à la télévision. Nous savons que  c'est la Francophonie. Or, il n'est un secret pour personne  que la grande partie de la ville de Kinshasa est sans courant et la population se plaint souvent des services rendus par cette entreprise».               

KIMBANSEKE DANS LE NOIR, DES « KULUNA » EN PROFITENT

    Dans la commune de Kimbanseke, on en a ras-le-bol avec la SNEL. Car, la population est victime de coupures intempestives du courant. Plusieurs transformateurs des quartiers de cette commune sont hors d'usage. Dans des quartiers comme Maviokele, Dokolo, Kintuadi, Cimétière, Marché Ngandu et autres, les habitants se plaignent. Depuis le début de ce mois, l'on a enregistré plusieurs  plaintes de la population, ce qui fait accroître l'insécurité dans certains quartiers de la commune.

    C'est de la sorte qu'une vendeuse de pain est tombée vers 4h45' dans le piège de trois personnes armées de gourdins qui lui ont arraché un montant de 20.000 FC destinés à la commande des pains aux environs de l'église kimbanguiste à cause de l'obscurité. Un motocycliste exploitant la ligne allant de Dokolo à Cimétière est, lui aussi, tombé dans une embuscade non loin de la place de l'ancienne commune de Kimbanseke vers le marché Ngandu samedi dernier à 22h30'. Ce dernier a vu sa moto ravie, ainsi qu'une somme de 30.000 FC par des malfrats dans le noir. Un autre cas est celui d'un vendeur du marché Ngandu qui s'est vu ravir une somme de 125.000 FC vendredi vers 19h30'.

    Plusieurs autres cas d'incivisme se sont produits dans cette commune à cause du manque d'électricité. On note également que le 12 août, un cambiste a été tué à 50 m du commissariat du marché Ngandu dans l'obscurité. L'accroissement du taux d'insécurité dans lesdits quartiers est dû plus précisément au manque d'électricité. Certains bandits se passent même pour des motocyclistes la nuit à des heures tardives. C'est ce qui fait que les habitants des quartiers de la commune de Kimbanseke n'ont plus confiance en personne. Car, les coupures du courant se font d'une manière répétée.

    « Nous sommes fatigués de vivre dans l'obscurité. Comment peut-on continuer à espérer sur un courant qui ne vient que rarement. Nos appareils sont mêmes hors d'usage à cause de l'électricité. Notre cabine de l'avenue Motomake et Méteo ne fonctionne plus depuis une année. Nous nous demandons ce qu'il faut faire pour avoir le courant. Il y a des jours où le courant revient, mais il sied de signaler que c'est un courant très faible qui ne peut servir à rien. Nous demandons au Gouvernement de nous changer de transformateur parce que nous en avons marre de vivre dans l'obscurité. Il faut dire clairement qu'il y a encore plusieurs poches d'obscurité la nuit dans la commune de kimbanseke. Car, il y a des quartiers qui n'ont jamais entendu parler du courant », a expliqué un habitant du quartier Maviokele.

PRIVES DE COURANT, LES HABITANTS DES QUARTIERS III ET MAPELA SOMMES DE PAYER LES FACTURES

    Les quartiers III et Mapela dans la commune de Masina sont très mal approvisionnés en électricité. Le phénomène « délestage» devient monnaie courante dans ces deux entités qui passent des semaines dans l'obscurité. En dépit de nombreuses réclamations de la population, la Société nationale d'électricité ne fournit aucun effort pour répondre aux attentes de la population.

    Ce qui dérange plus d'un habitant, c'est le fait que les habitants sont soumis au paiement de factures mensuelles bien qu'ils ne bénéficient pas d'électricité. « En réalité,  nous ne connaissons qu'un ou deux jours où nous sommes approvisionnés en courant. Mais, les factures qui nous parviennent sont celles qui indiquent que nous avons consommé le courant de tout un mois. La SNEL nous escroque proprement », confie un père de famille.

    Selon, les responsables de l'Agence SNEL/Mapela, cette situation  des factures non consommées relève simplement de la direction générale de la Snel. « C'est à elle de résoudre la question et de répondre positivement aux attentes de la population. Sinon, à notre niveau nous présentons notre rapport de manière à faire comprendre aux autorités que le courant n'a pas été fourni comme il faut dans ce coin de la commune de Masina. La population s'en prend à notre agence pour rien », ont déclaré les responsables de l'agence de cette société affectés au quartier Mapela.

    Depuis un certain temps, les deux quartiers sont plongés dans le noir et les cris de détresse de la population passent pour un simple écho dans un ravin.

BARUMBU DANS LE NOIR DEPUIS PLUS DE TROIS JOURS

    La commune de Barumbu connaît ces derniers temps des coupures intempestives d'électricité.  Dès le petit matin, aux environs de 7 heures, le quartier « Bon marché », réputé riche dans cette commune, constate déjà une absence d'électricité.  La situation est encore pire dans certains quartiers périphériques de cette municipalité où l'électricité devient de plus en plus une denrée rare.

    Il y a une semaine, les habitants du quartier « Bon marché » avaient complètement oublié les coupures intempestives de l'électricité.  L'utilisation du courant dépendait de la programmation de chacun.  Ce n'est plus le cas ces derniers jours.  Il faut maintenant prendre des dispositions.  Lorsqu'il s'agit de remplir une tâche, on profite juste de la présence du courant électrique. Sinon après, c'est la désolation totale, laisse entendre M. Jean-René qui sortait de sa maison avec des habits froissés, faute d'électricité.

    Dans les quartiers périphériques de cette commune, l'électricité a été complètement oubliée.  On n'en parle même pas.  Lorsqu'elle se rétablit, tout le monde cris de joie.  D'ailleurs, dans certaines avenues, les factures de la Société nationale d'électricité (SNEL) ne sont même plus déposées dans des parcelles.  Car, les agents de la SNEL, qui ont osé remplir cette tâche, ont risqué leur vie.

    A en croire des responsables de l'agence SNEL de Ndolo, la situation actuelle de la commune de Barumbu est due à une panne au niveau de la centrale d'Inga.  Ils ont indiqué que des équipes sont à pied d'œuvre pour décanter cette situation.  « Vous ne constatez pas vous-même que ce matin le courant n'est pas parti ? », interroge un des responsables de la SNEL/Ndolo.

    Les propos des responsables de cette agence semblent être avérés. Car, le quartier Bon-marché a vécu dans une situation de stabilité d'électricité hier mardi 25 septembre.  « Aujourd'hui, ça va quand même.  On a affecté l'argent de braises à autre chose.  On était obligé de dépenser au moins 1000 FC de plus pour l'achat de braises.  Mais, comme la SNEL rassure que la situation est réglée, attendons voir », souligne maman Nelly.

    Par ailleurs, des quartiers périphériques de cette municipalité continuent de croupir dans le noir.  Lorsqu'il y a courant, c'est à faible intensité, on ne peut même pas oser utiliser le réchaud ou le fer à repasser.  Déjà, avec un pouvoir d'achat trop faible, des habitants de ces quartiers sont obligés d'utiliser parfois des bois de chauffage pour préparer. Car, les braises leur coutent énormément cher, signale Nono Wandoka.

            A J-16 du sommet de la Francophonie à Kinshasa, la SNEL doit multiplier d'efforts pour éclairer la capitale, en vue de laisser une bonne impression aux différents hôtes de marque qui sillonneront la capitale.  Sinon, il sera inconcevable pour eux de voir Kinshasa dans le noir, alors qu'ils savent que le pays regorge l'un de grands barrages électriques du monde.



(Un dossier de Dina BUHAKE, Gladys EBILE BOMBO, Dorian KISIMBA, Alfred LUKAMBIL, MOLINA, Simon Simard TSOUMBOU, sous la coordination de Marcellin MANDUAKILA)

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