Monday, September 24, 2012

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: APRÈS DES ASSURANCES DU GOUVERNEMENT ET DE LA BCC Dé dollarisation: la FEC d’accord!

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l'actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l'actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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APRÈS DES ASSURANCES DU GOUVERNEMENT ET DE LA BCC Dé dollarisation: la FEC d'accord!
Sep 24th 2012, 11:21

Crée le 24-09-2012  11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 24-09-2012 -14H50 PAR : ARTV NEWS

* Pour l'organisation patronale, la dédollarisation ne pose aucun problème pour leurs affiliés

Au regard de la situation macroéconomique stable, la République démocratique du Congo a pris la résolution de restaurer progressivement la confiance de la monnaie nationale. Après l'élargissement de l'éventail fiduciaire, le Gouvernement s'attaque maintenant à un autre front, celui du processus de  " dédollarisation " de son économie nationale. Ce processus requiert, pour le Gouvernement,  l'implication de tous. Voilà qui explique la rencontre organisée le vendredi 21 septembre entre les différents partenaires Gouvernement-BCC- FEC. Après les assurances  de l'Exécutif nationale et de l'Institut d'émission sur l'opportunité et leur engagement à réussir cette opération, le patronat congolais s'est dit satisfait.

     Le Franc congolais devrait retrouver sa place au soleil en tant que symbole de  souveraineté nationale, unité de mesure, instrument de paiement et réserve de valeur. C'est le souci qui anime actuellement le Gouvernement et la Banque centrale du Congo qui tiennent à préserver la stabilité macroéconomique et la stabilité financière qui font déjà du chemin depuis des années. Des assurances données par l'autorité budgétaire et monétaire ont réussi à calmer les esprits du patronat congolais, qui par le biais de son président Albert Yuma s'est dit satisfait du processus de dédollarisation. Selon lui, la dédollarisation "doit commencer par les opérations de l'Etat lui-même. Il y avait déjà des retraits qui se faisaient. Nous sommes satisfaits ". Pour le patron de la FEC, la dédollarisation ne pose aucun problème pour leurs affiliés.

     Le Vice-premier ministre et ministre du Budget Daniel Mukoko a rassuré " qu'il ne s'agit pas, pour le Gouvernement d'un caprice, d'un jeu de chaise. Il s'agit de parfaire le processus de normalisation de notre économie nationale ". La RDC revient progressivement à un niveau acceptable dans plusieurs domaines notamment avec un taux d'inflation inférieur à 4% depuis 10 ans, des réserves de change équivalant à 8,5 semaines d'importation.  Contrairement aux ratés

des billets de banques  qui avaient reçu toutes les appellations  lors de leurs mise en circulation, il y a quelques années,  à savoir  " Dona Beija", " Mukomboso ", "Utenika " et qui ne suscitaient  que méfiance de la part des agents économiques,  il se frotte les mains que les nouvelles coupures n'ont reçu aucun nom de baptême.

     Les deux autorités à savoir Daniel Mukoko et Jean Claude Masangu n'ont fait que garantir le patronat congolais sur les mécanismes envisagés pour mener à bon port ce processus de dédollarisation. Daniel Mukoko a souligné que la RDC n'est pas le premier pays à s'embarquer dans cette voie. Plusieurs pays africains ont déjà, lancé leurs processus de dédollarisation. C'est le cas de l'Angola, du Mozambique, du Ghana et de la Zambie. Plusieurs pays d'Amérique latine tels le Pérou, le Paraguay, l'Uruguay et la Bolivie l'avaient déjà lancé bien avant.

     Daniel Mukoko pense que si tant de pays ont opté pour la dollarisation de leurs économies, " il doit bien y avoir de bonnes raisons ". Il estime que ces raisons sont évidentes en soi. " La dédollarisation, c'est-à-dire l'usage d'une monnaie de refuge autre que la monnaie nationale dans les transactions économiques, indique-t-il,  est une réponse rationnelle des agents économiques à l'incertitude politique et ou économique. La dollarisation  a aussi des effets pervers, notamment l'affaiblissement de la politique monétaire et de la politique de change, la perte de seigneurie et l'accroissement du risque de change dans le système financier ". Par contre, il soutient que dédollariser, c'est donc réduire et contrôler ces effets pervers tout en accroissant l'activité de la devise nationale.

     Il indiqué qu'il y a deux façons de procéder à cette opération ;  la dédollarisation volontaire(en utilisant les forces du marché) et la dédollarisation forcée. " Je puis d'ores et déjà vous assurer qu'il  n'est  nullement envisagé la conversion forcée des actifs monétaires en monnaie nationale ni l'arrêt brusque de l'accès aux devises étrangères ", a-t-il renchéri.

     Le Vice-premier ministre et ministre du Budget reconnait qu'il y a eu des succès mais aussi des échecs. " Nous en RDC, nous n'avons aucun intérêt à nous inspirer des échecs. Nous avons tout intérêt à apprendre des " succès stories " parce que notre situation macroéconomique, bien stable depuis des années, reste encore fragile ".

     Pour appuyer le Vice-premier ministre, le gouverneur Jean Claude Masangu a dans son argumentaire, pris date avec l'histoire : "J'aimerais assurer une fois de plus les sceptiques. Ce processus de dédollarisation, nous allons ensemble le mener jusqu'au bout, c'est-à-dire au succès car nous allons y mettre toute notre technicité et tout notre savoir-faire. C'est l'engagement  que nous prenons. Prenez date de ce 21 septembre 2012 ".

     Comme Daniel Mukoko, Jean Claude Masangu n'a eu, lui aussi, que de mots jutes pour apaiser la crème financière. En ce qui concerne le volet macroéconomique, le processus de dédollarisation s'appuie sur des politiques monétaires, de change et budgétaire. Ces politiques, indique-t-il, seront menées de manière à maintenir un niveau d'inflation bas, éliminer la volatilité du taux d'inflation et du taux de change. Il sera aussi question de maitriser les anticipations des agents économiques et de créer les conditions à l'émergence d'un marché d'actifs financiers en monnaie nationale substituables aux devises.

     Des résidents ayant des avoirs en monnaies étrangères, les dépôts en devises de la clientèle des banques et les devises flottants au sein de l'économie devraient se tranquilliser.  Partant  des expériences malheureuses vécues en RDC et par d'autres pays,  Jean Claude Masangu  appelle au calme. " Nous  assurons tous les détenteurs des devises en banque  qu'il y aura pas de conversion forcée des comptes RME (Réserve en monnaie étrangère) en franc congolais».

     Les détenteurs des devises circulant en dehors du système bancaire continueront d'en disposer librement. Cependant, il appartiendra au Gouvernement et à la BCC de mettre en place les politiques et incitations nécessaires pour canaliser progressivement  ces devises vers les bureaux de change et institutions financières agréées.

     De la FEC à l'ACB, le patron du Budget national, au nom du Gouvernement central, attend qu'elles s'impliquent en tant que crème financière du pays de manière à ce que le franc congolais retrouve sa place au soleil. Les Congolais disposent donc de toutes les garanties possibles pour redonner confiance et consommer sans crainte leur monnaie, symbole de souveraineté nationale, comme stipulé dans la Constitution du pays. Dina BUHAKE

ALLOCUTION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE VICE-PREMIER MINISTRE, MINISTRE DU BUDGET, DANIEL MUKOKO SAMBA, A L'OCCASION DES ECHANGES AVEC LA FEC SUR LE PROCESSUS DE DEDOLLARISATION DE L'ECONOMIE CONGOLAISE

     Mesdames et Messieurs,

     Je voudrais d'abord vous remercier pour avoir répondu à l'invitation du Gouvernement, de participer à cet échange de vues sur la nécessité de restaurer progressivement la confiance en notre monnaie nationale, le Franc Congolais.

     Certains s'étonnent, j'en suis sûr, que le Gouvernement aborde cette question en ce moment. Alors qu'on parle encore de stabilisation macroéconomique, de bancarisation de la paie des fonctionnaires, policiers et soldats, pourquoi le Gouvernement ouvre-t-il un nouveau front, celui de la dédollarisation ? N'est-ce pas un front de trop ?

     Je voudrais, avant toute chose, Mesdames et Messieurs, vous rassurer. Il ne s'agit pas, pour le Gouvernement d'un caprice, d'un jeu de chaises. Il s'agit de parfaire le processus de normalisation de notre économie nationale. Aujourd'hui, progressivement, nous revenons à des niveaux acceptables dans plusieurs domaines : un taux d'inflation inférieur à 4% et ce, depuis 10 ans ; des réserves de change équivalant à 8,5 semaines d'importation ; des paiements réguliers du Trésor. Il y a encore 20 ans on parlait de « Dona Beija», de «Mukomboso ». Il y a 15 ans encore, on parlait de « Utenika ». Tous, appellations pour désigner des billets de banque qui ne suscitaient que méfiance de la part des agents économiques. Il y a exactement 2 mois et demi, la Banque Centrale du Congo a lancé de nouvelles coupures de 1000, 5000 et 10.000 FC qui n'ont reçu aucun nom de baptême. Il y a 3 ans, au premier trimestre de 009, les  réserves de change détenues par la Banque Centrale du Congo équivalaient à 1 jour d'importation. Ramené à 7,5%, le taux directeur de la BCC est depuis quelques semaines inférieur à 10%.

     L'économie congolaise a donc parcouru du chemin. Mais elle porte encore les stigmates des réponses rationnelles des agents économiques qui avaient trouvé refuge ailleurs pour se prémunir contre les ravages de l'hyperinflation [pour rappel, le taux d'inflation était de 10.000% en 1994 et 520% en 2000] et contre l'incertitude généralisée.

     Aujourd'hui encore, l'essentiel des dépôts bancaires est en devises étrangères, soit 89% du volume global des dépôts en 2011. Il en est de même pour les crédits à l'économie.  Vous me direz, oui mais alors pourquoi dédollariser?

     Laissez-moi d'abord vous dire que la RD Congo n'est pas e premier pays à s'embarquer dans cette voie. Au moment où nous nous parlons, plusieurs pays africains ont déjà lancé leurs processus de dédollarisation. Je citerais l'Angola, le Mozambique, le Ghana et la Zambie. A partir de l'année prochaine, les compagnies pétrolières opérant en Angola devront payer leurs fournisseurs locaux et les taxes en monnaie locale. La Banque Centrale du Ghana a annoncé en avril de cette année un ensemble de mesures visant à dédollariser l'économie. Le Mozambique a fait de même tandis que la Zambie a choisi la voie dure en réintroduisant le contrôle des changes.

     Ces exemples viennent après ceux des pays d'Amérique latine, plus particulièrement le Pérou, le Paraguay, l'Uruguay, et la Bolivie. Si tant de pays ont pris la résolution de dédollariser leurs économies, il doit bien y avoir de bonnes raisons. Et ces raisons sont évidentes en soi. La dollarisation, c'est-à-dire l'usage d'une monnaie de refuge autre que la monnaie nationale dans les transactions économiques, est une réponse rationnelle des agents économiques à l'incertitude politique et/ou économique. Mais, la dollarisation a aussi des effets pervers, notamment : 1) l'affaiblissement de la politique monétaire et de la politique de change ; 2) la perte de seigneuriage ; et 3) l'accroissement du risque de change dans le système financier et dans d'autres secteurs de l'économie réelle.

     Dédollariser, c'est donc réduire et contrôler ces effets pervers tout en accroissant l'attractivité de la devise nationale. Vous me demanderez encore, mais pourquoi fat-il que les décideurs se mêlent de cette affaire puisque c'est les agents eux-mêmes qui avaient déserté la monnaie nationale ; ils la remettraient dans leurs comptes et dans leurs poches quand ils auront retrouvé confiance. Dans tous les pays du monde ayant expérimenté le phénomène de dollarisation, il s'avère qu'elle persiste longtemps après que les causes qui l'ont créée ont disparu. Les agents économiques finissent par se complaire de choix élargis qu'offre l'usage d'une monnaie alternative.

     La dédollarisation ne peut donc pas être le fait d'une génération spontanée. Des mesures doivent être prises pour générer le mouvement et il y a deux façons de le faire : la dédollarisation volontaire (en utilisant les forces u marché) ou la dédollarisation forcée. Dans ce domaine, il y a eu des succès mais aussi des échecs.

     Nous, en République démocratique du Congo, nous n'avons aucun intérêt à nous inspirer des échecs. Nous avons tout intérêt à apprendre des « success scories » parce que notre situation macroéconomique, bien stable depuis quelques années, reste encore fragile.

     C'est pourquoi, Mesdames et Messieurs, nous vous avons convié à ces échanges pour que nous partagions les points de vue afin de chasser les peurs, fausses et vraies, nous convenions des objectifs communs et de pistes communes. Vous aurez ainsi compris, Mesdames et Messieurs, que la voie choisie par le Gouvernement et la Banque Centrale du Congo n'est pas celle de la dédollarisation forcée. Au contraire, les autorités budgétaires et monétaires ont choisi de laisser faire les forces du marché en usant d'un mélange bien dosé de mesures monétaires, fiscales, budgétaires, de change ainsi que d'autres incitations afin que progressivement le Franc Congolais retrouve toutes ses fonctions. Vous vous demandez aussi certainement, pourquoi maintenant ?

     Parce que la dédollarisation est un processus et il prend du temps. Tenez : il a fallu 10 ans au Pérou pour passer d'un taux de dollarisation des dépôts bancaires de 78,5% à 49,7% ; en Bolivie de 93,2% à 51,4%. Il faut donc savoir commencer à temps. Et nous pensons, Gouvernement et Banque Centrale du Congo, que les conditions permissives sont remplies pour démarrer le processus.

     En effet, il y a quelques grandes leçons que nous pouvons tirer de l'expérience de pays qui ont réussi la dédollarisation. Premièrement, il est inutile d'envisager la dédollarisation en l'absence de stabilité macroéconomique. Deux autres ingrédients sont indispensables : la flexibilité du régime de change et un faible taux d'inflation.

     Nous pensons que ces trois conditions sont réunies. Notre choix est clair : dédollariser par les forces du marché, plutôt que par la force. Cela suppose un usage prudent, et dans un esprit de concertation avec les forces du marché, d'instruments divers du domaine de la politique monétaire, de la gestion des finances publiques, de la gestion de la dette publique, et de la politique de change.

     Le Gouvernement a confié la direction de ce processus à la Banque Centrale du Congo. Les deux autorités budgétaire et monétaire veilleront à préserver la stabilité macroéconomique et la stabilité du système financier et à restaurer progressivement les foncions monétaires du Franc Congolais. Je puis d'ores et déjà vous rassurer qu'il West nullement envisagé la conversion forcée des actifs monétaires en monnaie nationale ni l'arrêt brusque de l'accès aux devises étrangères.

    

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