Crée le 06-09-2012-07h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 06-09-2012 - 12h45 PAR : ARTV-NEWS
Fortement embarrassée par la situation d'agression que subit la Rdc dans sa partie orientale, la Communauté internationale a décidé de bousculer les événements à l'Est du Congo-Kinshasa. Le Conseil de sécurité a été incapable de prendre des sanctions contre le régime de Kigali. Mais, pour sa crédibilité, largement entamée après la prise de position unanime du sommet de Téhéran, l'Onu a choisi de prendre un détour assez savant avant de frapper fort dans les Grands Lacs africains.
Tout se cache dans la demande d'arrestation renouvelée de Bosco Ntaganda, formulée par la PI depuis le 4 septembre dernier. Beaucoup n'ont pas compris, dès son lancement, le sens de cette demande renouvelée.
Des analystes avertis ont cependant relevé à notre attention que le nouveau schéma de la Communauté internationale visant militairement le M23, a été à la nouvelle demande. En effet, après tout, l'exposé des motifs, les précisions sur la nationalité, l'âge, la localisation et la qualité de Ntaganda, le greffe de la CPI a ouvert une véritable crèche à l'avantage de la Rdc.
Le document expédié à Kinshasa précise beaucoup d'à propos : « Demande à la Rdc d'informer sans tarder la Cour de toute difficulté qui pourrait gêner ou empêcher l'exécution de la présente demande (ndlr : l'arrestation immédiate de Bosco) conformément à l'article 97 du statut, ou le cas échéant, de commencer sans tarder les consultations prévues à l'article 89-4 du statut ».
C'est une terrible ouverture faite à la Rdc. L'arrestation de Bosco, qui devient obligatoire et impérative, apparaît comme le prétexte tout trouvé par la Communauté internationale pour déclencher une opération militaire d'envergure contre le M23 et en finir une fois pour toutes.
Démonstration
Le fait de demander à la Rdc de signaler toute difficulté qui pourrait gêner ou empêcher l'arrestation du « Terminator », induit clairement que la Communauté internationale, sous couvert de la CPI, est prête à voler au secours de Kinshasa.
Si la Rdc se déclarait complètement incapable d'exécuter cette mission, vu l'occupation de la partie de son territoire ciblée, la CPI n'hésiterait pas, dans ce cas, à requérir l'intervention des troupes de l'Onu. Déjà sur place à travers la Monusco, celles-ci verront leur mandat être modifié par le Conseil de sécurité. La Monusco va ainsi se transformer, outre sa traditionnelle mission, en force internationale chargée de traquer Bosco.
Or, pour arrêter ce criminel, il faudra livrer une guerre sans merci au M23. Le démanteler complètement pour accéder à son chef. Dans cette croisade internationale, le Rwanda sera dans l'incapacité d'apporter le moindre soutien à sa création. A moins de déclarer ouvertement la guerre à la Communauté internationale. De même, Kigali ne saurait accorder d'asile à ce renégat, au risque de se mettre toute la Communauté internationale à dos et d'ouvrir la voie des sanctions.
Kinshasa doit saisir la balle au bond et déclarer sans délai son incapacité à exécuter la demande pressante de la CPI. La Communauté internationale ne peut s'attaquer au M23 sans prétexte. Ce dernier se trouve être Bosco Ntaganda. Mais il faut que nous ouvrions la porte à une action musclée de la Communauté internationale. Le fait d'avoir désigné Bosco comme le chef du M23, indique que cette communauté vise désormais et l'homme et son organisation. A nous d'agir en conséquence.
LP
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