Crée le 23-08-2012- 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 23-08-2012 - 13h09 PAR :RADIO OKAPI
Fidèle Sarassoro attire l'attention des partenaires sur les besoins croissants des déplacés de Mitwaba Sauf imprévu, le coordonnateur humanitaire en RDC, Fidèle Sarassoro va clôturer sa visite au Katanga cet après-midi par Kalemie, une zone qui accueille près de 50.000 personnes déplacées internes (PDI), rapporte OCHA. Hier, a visité le coordonnateur humanitaire en RDC, le site des déplacés internes de Mpenge situé à 15 Km de Mitwaba avant de s'entretenir avec la communauté humanitaire à Lubumbashi. Sarassoro, qui a entamé sa visite de terrain le 21 août dernier, veut attirer l'attention des partenaires humanitaires, des autorités congolaises et des donateurs sur les besoins humanitaires croissants liés à l'augmentation exponentielle de la population déplacée interne du fait de l'insécurité.
Au cours de cette visite, Sarassoro met notamment un accent sur la nécessité de renforcer la protection des populations civiles dans des zones affectées par l'insécurité.
A en croire OCHA, le centre de la province du Katanga est actuellement en proie à l'insécurité liée à l'activisme des groupes armés qui provoque des mouvements de populations. Selon la même source, le nombre de personnes déplacées internes y est passé de 71.692 au 31 mars à 149.812 fin juin, soit un accroissement de plus de 100% en un trimestre. Par ailleurs, la population civile continue à être victime des cas de tracasserie, pillages, viols, et autres violations des droits de l'homme de la part des groupes armés et des éléments de l'Armée nationale, notent les humanitaires.
Nord-Kivu : la situation sécuritaire sous contrôle de la Monusco et des Fardc
La situation sécuritaire au Nord-Kivu a constitué l'essentiel du rendez-vous hebdomadaire d'hier à la MONUSCO. La porte-parole militaire de cette institution a fait savoir que la tension est demeurée perceptible la semaine dernière, mais la situation sécuritaire reste sous contrôle de la Force de la MONUSCO et des forces gouvernementales congolaises. Pendant ce temps, a poursuivi le Lt-Colonel Basse, la Brigarde de la MONUSCO du Nord-Kivu a intensifié ses patrouilles dans le territoire de Rusthuru, pour bloquer l'expansion des activités du M23 vers d'autres régions menacées, et de sécuriser les populations locales.
Aussi, a-t-il ajouté, les troupes de la Force onusienne sont également déployées autour de Goma, afin d'empêcher toute incursion d'éléments du M23, et de protéger la ville ainsi que ses habitants avant de maintenir une présence vigoureuse dans les régions affectées, pour ainsi rassurer les populations civiles, et interdire toute velléité des groupes armés susceptibles de menacer leur sécurité.
Le Lt- Colonel Félix Basse n'a pas manqué d'évoquer la défection du commandant de la 4ème Région Militaire des FARDC au Kasaï Occidental, le colonel John Tchibangu en compagnie d'autres militaires de l'armée nationale le 13 août dernier. A l'en croire, cet officier aurait créé un «Mouvement pour la revendication de la vérité des urnes». Au Sud-Kivu, malgré un environnement sécuritaire volatile et imprévisible, la Force de la MONUSCO et les FARDC maintiennent le contrôle de la situation dans la province, a fait remarquer le porte-parole militaire.
Selon lui, le redéploiement tactique des FARDC au Nord-Kivu a créé un vide sécuritaire à travers la province, qui a conséquemment favorisé la recrudescence des activités des FDLR et des Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki dans les territoires de Kalehe, Walungu, Mwenga, Shabunda et Fizi. Tandis que l'environnement sécuritaire demeure relativement calme dans le secteur du Katanga. Cependant, il reste toujours volatile, à cause de la recrudescence des activités des FDLR sur les collines de la Mitumba, et des Mayi-Mayi dans les régions de Manono et de Pweto, a indiqué la porte-parole militaire de la MONUSCO. Mathy Musau
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