Crée le 27-08-2012- 12h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 27-08-2012 - 13h15 PAR :OBSERVATEUR
Dans le but de faire évoluer le continent africain et en particulier la République démocratique du Congo, le chercheur congolais Agamaka Baza-Mata vient de proposer une gouvernance collégiale dans sa vision sur la gestion politique en RDC. Il a fait savoir au cours d'un point de presse qu'il a tenu le samedi dernier devant un parterre de journalistes congolais.
Le chercheur congolais a, à cet effet, adressé sa pétition au président de la République en tant qu'institution, au gouvernement, au Parlement, à la Cour constitutionnelle, partis politiques et au peuple congolais souverain.
Selon le chercheur Agamaka, nous pouvons mieux faire puisqu'en dépit des multiples tentatives de balkanisation de notre pays, de la sécession katangaise du 11 juillet 1960 à la crise actuelle dans les Grands-Lacs, le peuple congolais a fait preuve d'une homogénéité extraordinaire qu'étonne plus d'un. C'est ce qui m'a amené à réaliser que nous avons d'énormes potentialités capables de pérenniser notre unité nationale si nous faisons le choix d'un partage équitable du pouvoir politique dans la gestion quotidienne de notre pays, a déclaré le chercheur indépendant.
A l'en croire, le résultat de ses recherches l'a conduit à souligner le fait qu'il est nécessaire de réviser l'article 226, il propose la réhabilitation de l'article 2 pour fluidifier la gestion nationale et introduire un climat de confiance et de considérations mutuelles en estampillant les couleurs de notre diversité culturelle au sommet de l'Etat, facilitant ainsi la mise en place du gouvernement national collégial (GNC).
En effet, dans ses propositions, il a parlé de l'organisation et de l'exercice du pouvoir allant du gouvernement national collégial qui représente la nation et le symbole de l'unité nationale veillant à la constitution. Pour lui, l'accession aux fonctions du GNC implique l'abandon systématique de toute politique et tout membre du GNC revêt automatique l'étiquette " républicain ", le GNC étant la plus haute institution vouée à la défense des intérêts de la nation.
De la présidence de la République, il indique que le Président de la République est élu avec un minimum de 75 % de voix exprimées au cours d'une assemblée extraordinaire du GNC pour un mandat d'un an. Il sera soutenu dans son exercice par deux vice-présidents et la présidence demeure tournante : chaque province présidera en alternance cette haute fonction par ordre alphabétique nominatif.
Contrairement au GNC, le président de la République et ses vice-présidents jouiront pleinement de leur mandature et aucune motion ne pourra interrompre l'exercice de leurs fonctions sauf en cas de haute trahison ou raison de santé.
Dans le programme gouvernement national le chercheur congolais a mis en place un comité collégial d'experts pour une évaluation matérielle et financière des besoins nationaux en infrastructures de base dans tous les domaines.
Le résultat de cette évolution constituera le programme politique qu'appliqueront la nouvelle institution républicaine qui sera mise en place, en l'occurrence le GNC.
Conséquences avantageuses
Parmi les points qu'il a évoqués, le chercheur indépendant Agamaka Baza-Mata s'est également attardé sur la question de la nationalité. Pour lui, est Congolais d'origine toute personne issue d'une des groupes ethniques dont les personnes et les territoires constituaient ce qui et devenu le Congo (RDC) à l'indépendance. Tout Congolais d'origine, poursuit-il ayant acquis une ou plusieurs autres nationalités étrangères conserve sa nationalité congolaise et perd en conséquence toute jouissance des droit politiques et d'exercice dans l'administration publique.
Il s'est en outre expliqué sur les conséquences avantageuses d'une telle révision notamment d'éviter toute vacance de pouvoir au sommet de l'Etat ; ce qui épargne le pays d'une énième élection présidentielle, coûteuse et risquée à l'image de deux précédentes (2006-2012) ; la naissance et raffermissement de l'unité nationale dans la gestion de l'Etat ; naissance et consolidation du patriotisme populaire et de la concorde nationale, la fin des revendications martelant l'inégalité de partage des ressources par la gestion du pouvoir central.
A cela s'ajoute l'émergence d'une compétitivité positive et loyale entre les provinces nationales, et éviter le spectre d'une guerre civile et des pertes inutiles de vies de nos compatriote à chaque échéance électorale.
Pathou Kinzala Nkuka
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