" JOSEPH KABILA "
ous ne cesserons jamais de le souligner. Les confrontations à l'Est du Congo, dans la région des Kivu, spécialement dans le nord est une situation pathétique qui offre une mer à boire pour le Président Congolais. (1) Pour autant que cette situation demeure d'actualité, la violation de la souveraineté nationale et de l'intégrité du territoire congolais par le M23 couplé du soutient prouvé de Paul Kagame et du Rwanda aux miliciens dudit mouvement rebelle demeure comme de la paille ou l'épine dans l'œil du Président Congolais.
C'est donc dans ce cadre que les députés du Nord Kivu et du Sud Kivu sont allés voir Joseph Kabila dans son fief de Kingataki, puisque l'homme, comme un tourbillon, n'a pas un demeure fixe où il passe ses troublants nuits. Dans la journée, cependant, Kingataki demeure encore ce lieu apparemment sur et jugé en dehors de l'indiscrétion des yeux et des oreilles des Kinois qui ne cherchent que sa démise. C'est donc à Kingataki que ces élus du peuple des deux Kivu sont allés à la rencontre de l'homme qui est supposé garantir la sécurité des frontières nationales entre ses neufs voisins constituants les pays limitrophes avec le Congo.
A l'agenda c'était bien entendu la question sécuritaire à l'Est. La question qui était mise sur la table par ces députés était celle de savoir quelles actions salvatrices que le gouvernement Congolais comptait entreprendre pour sauvegarder la sécurité à l'Est du pays et en empêcher ainsi la balkanisation du pays devant ces forces diaboliques qui ne dormiront dans leurs lauriers qu'une fois leur objectif de déclarer l'indépendance du Kivu est atteint.
La question rendra Kabila dans tous ces états au point de déclarer à peu près ce qui suit: « Toujours vous me parlez de Kivu et vous ne jurez que par Kivu. Est-ce que le Congo ne peut survivre sans Kivu?»
La glass a ainsi donc sonné! comme dira le "Terminator"
A l'entendre parler, les Congolais devront se poser la question de savoir quels preuves doivent-ils encore amasser pour qualifier l'homme qui est à la tête du pays d'un indésirable, de l'ennemi du Congo. Alors que Kabila et son entourage compte le reste du Congo, sacrifiant ainsi la partie Est du pays, les vrais fils et filles du Congo parlent le langage de ce tout qui est et qui doit demeurer indivisible et inaliénable selon les dispositions même de la Loi Bakajika demeuré célèbre du point de vue de sa porté historique.
Quel est ce président qui aime vraiment son pays doit se voir satisfait alors qu'un parti du territoire de son pays réputé indivisible, souverain et inaliénable est hypothéqué au risque le perdre aux forces du mal?. Pour sauver sa peau et bénéficier d'un semblant de paix et de liberté de mouvement, Kabila a cédé une partie du territoire Congolais à l'Angola et maintenant ne voit pas le vrai danger de la balkanisation, si l'on tient compte de sa réponse aux parlementaires ressortissants des deux Kivu.
Voici ce que nous disons: peut importe comment le président Congolais (sic) défini l'intégrité territoriale...peu importe comment Kabila comprend la défense de la souveraineté nationale et assurément peu importe quel est le degré de son amour vis-à-vis du Congo, les Congolais, les vrais, s'inspirent de la Parole de Dieu nous livrée dans Luc. Jésus Christ raconte en ces termes cette parabole aux publicains, les gens de mauvaise vie qui s'approchèrent de lui pour l'entendre et aux pharisiens et les scribes qui murmurèrent: «Quel homme d'entre vous, s'il a cent brebis, et qu'il en perde une, ne laisse pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve? Lorsqu'il l'a retrouvée il la met avec joie sur ces épaules et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit: Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue... Ou quelle femme, si elle a dix drachmes, et qu'elle en perde une, n'allume une lampe, ne balaie la maison, et ne cherche avec soin, jusqu'à ce qu'elle la retrouve? Lorsqu'elle l'a retrouvée elle appelle ses amies et ses voisines, et dit: Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la drachme que j'avais perdue. De même, je vous dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.» (Luc 15:3-5; 8-10)
Nous disons donc et nous réitérons que le Président du Congo, le vrai, doit porter les deux Kivu à cœur et voir en la balkanisation du Congo un plan machiavélique à combattre à sang et à feu. De la même manière que cet homme qui a laissé derrière lui les «quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve» et de la même manière aussi cette femme qui avait dix drachmes et qui en a perde une, «n'allume une lampe, ne balaie la maison, et ne cherche avec soin, jusqu'à ce qu'elle la retrouve», de la même manière aussi le Président Congolais, le vrai, abandonnera sa ferme de Kingataki, son domaine feutré, son luxe et de surcroit, il abandonnera les autres provinces qui jouissent d'une paix relative pour aller en guerre contre les usurpateurs jusqu'au moment où la libération inconditionnelle la région de Kivu menacée de balkanisation sera totale. Mais pour lui de tenir un langage aussi irresponsable et simpliste tel que « Toujours vous me parlez de Kivu et vous ne jurez que par Kivu. Est-ce que le Congo ne peut survivre sans Kivu» non seulement "confirme les accusations du visionnaire Ngbanda qui l'accuse d'un "étranger", mais le "disqualifie de ses fonctions de Président de la République" aux yeux des milliers des Congolais qui se sont présentés aux urnes le 28 novembre 2011 et de ceux qui ont voté par conscience le légitimant, le validant et légalisant comme un fils digne du pays capable de se présenter aux suffrages universels du Congo.
Pou avoir répondu en termes aussi accusateurs et simplistes aux parlementaires des deux Kivu, Kabila a simplement cessé d'être le Président du Congo. Il doit donc partir et peu importe comment.
Salomona Valaka
30 juillet 2012
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