Crée le 03-07-2012-10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 03-07-2012 -17h00 PAR:ARTV-NEWS
Un homme d'une cinquantaine d'années a été séquestré puis torturé par des militaires de la Garde républicaine (GR) à Kisangani, en Province Orientale, vers la fin de la semaine dernière. Après l'avoir violement battu, les militaires l'ont jeté dans un cachot, et l'ont torturé avant d'exiger de lui le paiement de 50 dollars américains en échange de sa libération.
La victime, un fonctionnaire de l'Etat, explique qu'il s'était arrêté un moment pour échanger avec une personne de sa connaissance devant un immeuble gardé par les militaires de la garde républicaine.
C'est à ce moment que l'un de ces militaires lui a demandé ce qu'il faisait là, avant de lui ordonner d'entrer dans la clôture de cet immeuble.
« Je l'ai supplié vainement de me pardonner s'il était interdit de stationner en cet endroit. Pendant la discussion, trois autres éléments de la garde républicaine sont arrivés. Il m'a donné un coup et m'a blessé, et ils m'ont frappé comme un serpent. J'ai des plaies partout sur mon dos », témoigne la victime.
Après l'avoir passé à tabac, les militaires l'ont jeté dans un cachot, et ont continué à la torturer, a-t-il poursuivi.
« Puis, ils mont demandé de payer 50 dollars si je voulais être libéré, sinon je serai transféré à la prison de Simisimi, puisqu'on ne garde pas les prisonniers dans ce cachot, dans la ville », a-t-il expliqué.
C'est vers le soir que, finalement, le prisonnier a été libéré en échange de 7 500 FC (8 dollars américains).
L'immeuble gardé par ces militaires ne porte aucune mention interdisant de s'y arrêter ou de s'en approcher.
De son côté, le commandant de l'unité de la GR à Kisangani a affirmé désapprouver le comportement de ses militaires, qu'il assure avoir sanctionné.
Il promet de transférer leurs dossiers à l'auditorat militaire.
0 comments:
Post a Comment