Thursday, May 10, 2012

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: Cinq questions à Sassou Nguesso (*)

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Cinq questions à Sassou Nguesso (*)
May 10th 2012, 19:12

Crée le 10-05-2012-07h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 10-05-2012 -21H10- AFRIQUE REDACTION PAR:LE POTENTIEL


C'était le matin à 8 heures, j'étais donc au palais. Aux premières explosions, j'ai pensé d'abord à un tonnerre, quelque chose comme ça, orage. J'ai eu quelques coups de fil et j'ai pu comprendre qu'il s'agissait d'explosions, au camp militaire des blindés de Mpila. Je n'ai pas du tout pensé à un coup d'Etat. Pas du tout.

2. Pourquoi tant d'armes stockées à Brazzaville ? Pour se battre contre qui ?

Ce sont des armes et des munitions pour toute l'armée, déjà, la zone autonome de Brazzaville et les autres zones. Si vous avez une armée vous ne pouvez avoir que des armes et des munitions. Et je crois que toutes les armées du monde fonctionnent comme ça. Elles n'ont pas un ennemi désigné d'avance. On n'a pas encore supprimé les agressions de la surface du monde. Vous voyez que tous les Etats du monde ont des armes.

3. Ce drame, M. le président, a mis à nu la faiblesse des infrastructures hospitalières dans la capitale. L'argent investi dans toutes ces armes ne pouvait-il pas servir à construire un vrai CHU ?

Vous commettriez l'erreur de penser qu'on pourrait seulement se mettre à construire l'économie et le social, sans se préoccuper de la paix et la sécurité. Notre pays a connu une tragédie dans les années 97, 98, 99, jusqu'à 2000. Nous avions le devoir de rechercher la paix et la sécurité du pays. Ensuite, créer les conditions du développement. Croyez-moi, depuis 1997, des moyens importants ont été mis dans les problèmes de santé.

4. On vous reproche de n'avoir jamais sanctionné tous ceux qui ont détourné l'argent qui devait être investi dans les équipements médicaux.

C'était des dizaines de milliers de blessés, des dizaines de milliers de sans abri, des centaines de morts. Beaucoup de services d'Etat, un dimanche, ont été dépassés par l'ampleur de la tragédie ! Ça c'est vrai. Manque d'ambulances… Il ne pouvait qu'en manquer. Même s'il y avait quelques ambulances – et je sais qu'il y en avait qui ne pouvait qu'en manquer ! Même s'il y avait des médicaments dans les hôpitaux, il ne pouvait qu'en manquer. Même s'il y avait du personnel de permanence, etc., dans tous les hôpitaux, le personnel ne pouvait venir qu'à manquer. Tout manquait ce jour-là, parce que l'ampleur du désastre avait réellement dépassé les capacités d'intervention. Voilà pourquoi nous avons procédé pratiquement.  C'est la première décision que j'avais prise, de la réquisition, de la réquisition générale de tout. Il y a eu aussi la mobilisation du personnel. Même ceux qui étaient déjà mis à la retraite ! Des médecins, des infirmiers. C'est cette mobilisation générale qui a permis, au début, d'endiguer le désastre. Il ne pouvait que manquer le matériel parce que le drame était important.


5. La décision de délocaliser les casernes avait été prise et les études ont été réalisées. Les sites qui devaient recevoir ces casernes existent, et des marchés ont été passés avec des opérateurs qui devaient réaliser ces travaux cette année, et des moyens pour cette année ont été mobilisés pour le démarrage de ces travaux.

Oui, c'est vrai. Ces travaux devaient démarrer cette année. Ils vont être démarrés cette année ! C'est tout un processus. Il se trouve que ce drame intervient au moment où les travaux devaient démarrer. Même s'ils avaient démarré en janvier, on n'aurait pas déjà délocalisé les casernes au mois de mars. C'est cela la réalité. Ce qui est établi dans un an, maximum deux, pour Brazzaville, surtout les casernes principales qui sont au centre de la ville, seront délocalisées.

Tirées de RFI

(*) Président de la République du Congo-Brazzaville

Rectificatif


Une erreur involontaire s'est glissée dans la rubrique « Cinq questions à… », parue dans l'édition n°5520 du mardi 8 mai, à la page 4. L'auteur de cette interview minute est plutôt Robert Kongo,  notre correspondant  en France et non le site Afrikarabia qui n'a fait que reproduire le texte de l'auteur. Que nos lecteurs veuillent bien nous en excuser.

La Rédaction

 

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