Crée le 21-05-2012-06h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 21-05-2012 -06H32- AFRIQUE REDACTION PAR:RADIO OKAPI
Les observateurs apprécient le déroulement du procès opposant le ministère public à seize officiers mutins, poursuivis pour mouvement insurrectionnel, désertion de l'armée et organisation en bande armée, à Uvira (Sud-Kivu).
«Le cadre est très bien. Il y a des témoins à charge qui donnent des preuves avec précision. Nous avons par exemple suivi le témoignage du colonel Delphin Kayimbi contre les mutins. Vraiment, il n'y avait pas à se défendre. Ca évolue bien. Ce qui fait surprendre est la contradiction entre ce que les déserteurs ont dit devant le juge inspecteur et ce qu'ils disent devant la cour», a témoigné samedi 19 mai un observateur à Radio Okapi.
Ces audiences foraines attirent plusieurs spectateurs et se déroulent, selon le public, dans le respect des règles, affirment des sources dignes de foi.
C'est le premier président de la cour militaire, le colonel Freddy Mukendi qui dirige le débat.
Il donne le temps aux prévenus de s'exprimer chaque fois qu' une personne est citée comme témoin à charge ou à décharge et prend la décision de les faire comparaitre devant la cour. Une règle de procédure que beaucoup d'observateurs d'Uvira apprécient.
Cependant, du côté de la cour militaire les préoccupations demeurent. Le colonel-magistrat José Bokatola Longo s'exprime :
«Nous avons des contraintes budgétaires. Les fonds que nous avons reçus pour tenir ces audiences foraines nous permettent de siéger jusqu'au mercredi 23 mai. Nous n'allons pas finir en cette date là. C'est la raison pour laquelle nous avons sollicité de la hiérarchie une rallonge de crédit pour terminer le 28 mai».
Les seize prévenus comparaissent avec trente trois témoins à charge et à décharge.
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